LETTRE DE INVITATION

“ LE HORS – LA” (Association loi 1901)
Ancien presbytère
1, Place des Ètats- Unis, 13014 - Marseille
Tél. 91 . 63 . 00 . 26

Madame Monsieur,

Cette lettre est destinée aux habitants du quartier du Canet en même temps qu’aux journaux: elle est envoyée en tant que dossier de presse pour informer sur les actions / expositions que l’Association Le Hors-là organise sur le marché du Canet et dans ses locaux situés au nº 1 Place des Etats Unis.
C’est une INVITATION à l’echange, à la curiosité, et au partage du petit apero qui accompagne chaque exposition.
Depuis Presque deux ans nous montrons des oeuvres d’art contemporain sur le marché du Canet pour poser une parole autre, aller à la recontre du public et à l’encontre des discours d’exclusion qu’on peut entendre un peu partout, et qui concernent autant le social que l’art. Poser une action, un object, une image, qui donne, peut-ètre, à la reflechir, à rever ou à rire, qui crée une diversion dans lê paysage mental quotidien, entr’ouvre une porte à l’échange. Comme um pli particulier du paysage qu’on voit une fois alors qu’on fait se chemin tous le jours.
Au mois de mars et avril, nous présentons plusieurs artistes étrangers qui sont venus travailler en France, ou dont le travail a été créé à l’étranger, et / ou par des étrangers.

Le 4 MARS - OTAVIO MAIA – Artiste brésilienne en résidence au hors-là depuis septembre 96 – Etendra du tissu rouge sur la façade du presbytère et au sol. Cette installation baroque veut symboliser la douleur.

(L’exubérance baroque: ce mauvais gout délicieux destiné à subjuguer le spéctateur).

Douleur exubérante érigée en systéme de vie catholique par la culpabilité, la charité, et catholique par l’abrutissement d’un spétacle toujours recommecé qui efface la mémoire en passant du règlement de comptes perpétuel, au rêve de fortunes et d’exceptionnel que nous offre tous les jours la petit icône en couleurs pendant les heures oú on reste béat-bavant devant.
Douleur de l’immgrée, sans parole, sans terre, non-citoyen, parti d’un pays pour èchapper à la misère, à la guerre urbain, aux pouvoirs totalitaires, pour poursuivre son rêve de liberté et de bonheur, et qui est devenu cible de l’hypocrisie des hommes de pouvoir qui créent des lois de répression et d’exclusion afin de renforcer le capitalisme libéral bourgeois, et favoriser l’installation du facisme dont les faiseurs de machines ont besoin pour mieux exploiter l’homme.
Théatralisation de la douleur de vivre dans un monde inaccessible, des contrastes et des contraditions, du manque du soleil et de la légèrité des tropiques.

- Pedro Lino
- Coordonnateur des projects artistiques de l’association le hors-là.
- Marseille le 04 – mars – 1997